Des partis politiques condamnent les attentats de Tunis
Les partis politiques Tahya Tounes, Courant populaire, Ennahdha, Machrou Tounes, Al-Joumhouri et le Courant Al-Mahaba ont condamné, jeudi, dans des déclarations les deux attentats-suicides survenus ce jeudi à Tunis, faisant un mort, un agent de la police municipale, et des blessés parmi les sécuritaires et les civils, les qualifiant d'"opérations lâches".
Ces deux attentats, selon le mouvement Tahya Tounes, sont un signe de désespoir du terrorisme en Tunisie après une série d'échecs essuyés grâce à la bravoure des forces sécuritaires et militaires. Le terrorisme, ajoute le parti, était dans l'incapacité d'empêcher la Tunisie de progresser sur la voie de la liberté et la démocratie.
De son côté, le Courant populaire a qualifié ces opérations terroristes de "destructives", réaffirmant son soutien total aux institutions sécuritaires et militaires dans leur lutte contre toute tentative ciblant la Tunisie, son peuple, son unité et sa souveraineté.
Pour sa part, le mouvement Ennahdha a estimé que ces crimes ne réussiront pas à dissuader les Tunisiens d'atteindre les objectifs de l'étape, d'organiser les prochaines échéances dans les délais impartis et de réunir tous les attributs de la réussite de la saison estivale prometteuse.
Quant au parti Al-Joumhouri, il a estimé que cette "attaque terroriste lâche" vise à porter atteinte à la sécurité de la Tunisie et à déstabiliser son processus électoral, soulignant que la guerre contre le terrorisme se poursuit. Il a exhorté la communauté nationale à renforcer les stratégies nationales de lutte contre le terrorisme.
De son côté, Machrou Tounes a appelé les Tunisiens à rester unis pour soutenir les forces de sécurité et de l'armée dans cette guerre continue et de longue haleine contre le terrorisme et les terroristes, saluant la promptitude exemplaire des sécuritaires.
Pour le Courant Al-Mahaba, la Tunisie est capable de faire face au terrorisme et préserver son unité territoriale et son processus démocratique, dénonçant une "attaque ignoble dont les auteurs sont mus par un esprit diabolique, oeuvrant à déstabiliser la sécurité et l'économie nationale et retarder le processus démocratique et les prochaines élections".